Podcast à écouter. Article et nombreux liens à suivre. Découverte complète pour moi ! L’envers des femmes potiches, soumises, incapables d’accéder à ce qu’elles sont en réalité. Juive autrichienne de très bonne famille, devient actrice, épouse un fabricant d’armes nazi puis émigre aux USA pour le fuir. Là elle rencontre son alter ego, George Antheil, devient une star d’Hollywood sous le nom d’Hedi Lamarr, mais surtout agit contre le nazisme et invente un système de téléguidage des émissions radios avec Antheil.
Trop belle, trop intelligente, elle a subjugué les hommes, avant de les effrayer. Résumé de la condition féminine.
Moonlight, de Barry Jenkins, 2016. Oscar du meilleur film février 2017 (vu aux 400 coups).
Exceptionnel. Un chef d’oeuvre, qui happe le spectateur et le dépose 1h50 plus tard après qu’il/elle ait été passé(e) au moulin de l’empathie, de la compassion, de l’identification, de l’expérience profonde d’une autre sensibilité et que tous ses points de vue erronés sur ce que c’est que d’être ‘black’ / Black aux US aient été chamboulés à tout jamais. Aussi un film de ‘chaire’, où les corps prennent tout l’écran. La bande son est une merveille, silences, bruits de la vie, de la mer, Mozart, R&B, tout y est, toujours nuancé et dosé avec art et exactitude. Une réflexion puissante sur l’identité, la filiation, l’intégration, la violence, bref sur la vie, que j’ai rarement vue au cinéma. Gosh c’est tellement transcendant de voir un tel film, une telle contribution à la compréhension de notre époque et de notre humanité. Révélation pour moi, c’est certain. Critique dithyrambique du NYT comprenant des vidéos à étudier. Critique The Guardian
Bill Douglas, un réalisateur à part. Comrades, un film à part. Les martyrs de Tolpuddle, une histoire emblématique à part.La lutte syndicale, une nécessité en passe de redevenir centrale.
Les chansons de Bruce Springsteen sont dans toutes mes playlists. Et je ne peux rester plus d’un mois sans en écouter, à l’instar des chansons de Neil Young. Pour les unes comme pour les autres, à chaque fois, je me fonds dans leurs paroles et leur musique – et à chaque fois, elles éveillent de nouvelles sensations, me font parvenir de nouveaux échos.
Les chansons et albums de ces deux musiciens, créateurs et interprètes, monstres sacrés tous les deux, m’ont accompagnée depuis mes vingt ans. Sans relâche, sans défection, pendant quarante ans. Elles font donc partie de moi, sont indéracinables de mon être, et ont probablement davantage influé sur comment je me suis construite que bien des situations vécues, des gens rencontrés et cotoyés, que bien des livres ou des films lus ou vus.
Avant Neil Young et Bruce Springsteen, il y avait eu Jacques Brel, à la folie.
Et Buffy Sainte Marie et Joan Bez, au temps de l’adolescence et de la révolte.
Depuis, d’autres sont venues pour rester ou pour s’évanouir. Parmi les musiciens pop ou rock ou ….etc, auxquels je me suis le plus attachée, et qui font maintenant partie intégrante de mes années de maturité : Archive, REM, Anna Clarke, PJ Harvey, Muse, Placebo.
Le point commun entre toutes ces paroles ou musiques qui me sont essentiels : un mot, une note vite reconnus, la joie est là et toute la pelote se dévide. Pas de retour en arrière, non. Mais l’assurance d’un moment ineffable de bonheur, le temps si long d’une ou plusieurs de ces chansons.
La vie numérique : chronique radiophonique de Xavier de La Porte sur l’actualité du web.
Emission du vendredi 2 décembre : ‘L’essentiel est qu’on parle de moi.’ Et si Hollande prouvait que non. Suite à l’annonce faite par François Hollande de sa décision de ne pas se présenter à nouveau à l’élection présidentielle, et le buzz que cette annonce a suscité sur les réseaux sociaux et parmi les média, Xavier de La Porte tente une analyse à chaud des rapports entre pouvoir et réseaux sociaux, en s’appuyant sur les travaux de l’historien des médias Fred Turner. Intéressant, c’est le moins que l’on puisse dire !